Ça nous est arrivé à tous : on a un projet, et on a besoin d’en parler. Pour le faire avancer, pour rassembler autour de lui des gens aux profils et aux parcours très différents.
Comment embarquer tout ce beau monde, en une seule et décisive prise de parole ??

En ne faisant pas ça

Par manque de temps ou de moyens, nous n’avons souvent la possibilité que de nous exprimer une fois, ou un sur un court laps de temps. Alors que les publics que nous voulons atteindre sont très différents : partenaires financiers ou commerciaux, grand public, professionnels, journalistes… Que les moyens de leur parler sont infinis : affiches, publications d’entreprises, réseaux sociaux, médias traditionnels… Et que les moments d’attention et les arguments pour les mobiliser sont très variables d’un groupe à l’autre.

Dès lors, la tentation naturelle est de privilégier un média, de s’y adresser à tous sans distinction, et si possible en commençant avant-hier. D’essayer d’élever un mouton à cinq pattes, quoi. Dans le monde réel.

Sauf que, dans le monde des moutons à cinq pattes et des licornes domestiques, on aurait le temps et les moyens pour faire une communication spécifique en direction de chaque cible, avec des médias attitrés pour chacune d’elle.

Dans le monde réel, avec des moyens limités et du temps dont on a jamais assez, l’enjeu est ailleurs. Il est de placer au coeur du projet l’empathie avec les publics. D’élaborer une prise de parole à plusieurs cibles, dont le séquençage, le jeu sur les registres de langage, la temporalité, les supports, et bien d’autres facteurs encore, tirent tous le maximum du temps et des moyens dont on dispose. L’expertise d’un communicant, quoi.
Au service du message.